URGENT – Campagne de cartographie du sous-sol en 3D – 1 semaine pour s’opposer

Bonjour,

Vous avez toutes et tous reçu un courrier du Conseiller d’Etat Antonio Hodjers daté du 10 juillet 2021 (cliquez sur l’image pour voir ce courrier en entier). Ce courrier annonce un programme massif et durable de la géothermie à Genève, pour la transition écologique du territoire.

Si le projet semble inscrit dans l’ère du temps et qu’il est tout à fait louable, nous sommes intervenus Peter Mosimann et moi, auprès de l’Office en charge pour recevoir davantage de précisions, surtout que la période des grandes vacances n’est pas propice aux décisions administratives rapides. La lettre est datée du 10 juillet et le délai de consultation était au 28 juillet! Nous avons obtenu une semaine de plus pour pouvoir au moins publier cette information sur notre site de la Fenasse.

En regardant le projet un peu plus dans le détail, il s’agit en fait de poser des capteurs sur le chemin du Jerlon (petit boîtier de 20cm de côté). Le passages de camion vibreurs se fera le long du chemin des Fourches et du chemin de la Tulette, probablement à mi-septembre.

Concernant la définition des nuisances, (…) nous avons reçu de l’office la réponse suivante, en date du 30 juillet :

« Les nuisances occasionnées par le passage du camion sont majoritairement de nature sonore (bruit de la même intensité que le passage d’un camion lambda dans une rue, de nuit (entre 21h et 6h)). Les vibrations quant à elles sont comparables en intensité à celles occasionnées par le passage d’un tram, soit bien inférieures à celles occasionnées lors de la majorité des travaux ordinaires de voirie (réfection de routes), et peuvent être ressenties jusqu’à maximum 10 mètres du point d’émission. C’est en ce sens, en comparaison de nuisances sonores et vibratoires « ordinaires » causées par des travaux domestiques ou de voirie, que les nuisances occasionnées par le passage du camion vibreur sont décrites comme « mineures ». 

En termes de fréquences chiffrées, les vibrations sont émises à des fréquences entre 4 et 130 Hz, en alternance aléatoire (random sweep) pour éviter d’entrer en résonnance avec les infrastructures. L’intensité, ou vitesse particulaire de ces ondes, diminue avec la distance au point d’émission selon la courbe en pièce jointe.

Sur le chemin des Fourches, l’émission des ondes sismiques ne se fera pas à moins de 6 mètres des infrastructures. Les risques de porter atteinte aux bâtiments sont donc moindres. D’autre part, ce chemin se situant sur domaine public communal, l’autorisation de passage du camion y a déjà été autorisé par la commune de Cologny. »

Concernant ma question quant à savoir si elle pourrait nous accorder un délai pour toutes et tous vous consulter, voici sa réponse :

« Il n’est malheureusement pas de mon ressort de vous octroyer un délai au-delà de la semaine prochaine pour formaliser votre autorisation ou refus pour l’installation de géophones sur la parcelle 1627. Nous regrettons également de ne pas avoir plus de temps à consacrer à chaque dossier, mais les besoins sur le terrain des topographes précédant le passage du camion et l’installation des géophones limitent réellement le délai possible pour le permittage des parcelles.

(…)

Si dans ces conditions, vous jugez que l’implication de votre parcelle dans cette étude est non souhaitable, veuillez m’en informer formellement et je clorai votre dossier sur un refus.

Avec mes sincères excuses pour l’inconfort causé par ces délais et par la stratégie adoptée, je vous prie de croire à l’expression de mes sentiments les meilleurs.

Restant à votre disposition,

Anouk Mentha

Technicienne Permittage

+41 79 244 87 78

anouk.mentha@geneve3d2021.com

Retour par courrier :

Geo2x

14 Rte de Pré-Bois

1216 Cointrin

_____________________________________________________________________________________________________________________

Comme la majorité des membres du Comité sont en vacances et que les camions passeront uniquement sur le chemin des Fourches, cela ne me parait pas opportun de faire opposition et du coup, je m’abstiendrai de répondre. Je pense néanmoins que la procédure est cavalière et que chaque propriétaire doit rester vigilant et en cas d’inconfort ou question complémentaire, demander éventuellement un état des lieux préalable afin de pouvoir faire appel aux dédommagements prévus.

Sylvie Manzini
Co-présidente (attention le comité n’a pas pu se réunir ni prendre position vu les délais tellement courts)

PS la parcelle 1627 est – sauf erreur – tout le chemin du Jerlon, avant morcellement.